Courtière immobilière indépendante : une drôle de bibitte!
Si vous avez lu ma petite histoire précédente, vous savez désormais beaucoup plus sur moi… Mais savez-vous exactement ce qu’est une « courtière immobilière agissant à son compte » ?
En mai 2023, il y avait exactement 472 bibittes comme moi au Québec, sur plus de 16 000 courtiers immobiliers. Un spécimen rare, donc ! Ce mode de pratique s’adresse avant tout à un professionnel établi depuis plusieurs années, qui a les connaissances et l’expérience requises pour respecter ses obligations et être le seul capitaine de son navire. Anecdote pour expliquer le propos…
Chez le notaire
Le notaire : « Madame Lamy, vous pourrez demander à la personne chargé de la comptabilité à votre bureau de me faire parvenir un spécimen de chèque afin que je puisse déposer vos honoraires directement dans votre compte ».
Moi : « Ça tombe bien, je suis justement la responsable du département de comptabilité…Vous savez Monsieur, comme courtière immobilière indépendante, je suis également la responsable du département des communications, du marketing, du développement des affaires, de la conformité, des ressources humaines et même de la conciergerie… ».
On a bien ri !
Ma réalité
Un courtier immobilier agissant à son compte supporte donc à lui seul l’ensemble des obligations administratives qui incombent habituellement aux agences immobilières. La gestion des dossiers et des registres et le maintien du compte en fidéicommis en sont deux premiers exemples.
Il ne peut engager d’autres courtiers ni utiliser un autre nom que le sien pour exercer sa profession. Et contrairement aux courtiers affiliés aux grandes bannières, il ne bénéficie pas de l’encadrement d’un directeur… car en fait, c’est lui le dirigeant de sa propre agence !
Mon permis d’exercice est délivré par l’Organisme d’autoréglementation du courtage immobilier du Québec (OACIQ). Mon travail est régi par la Loi sur le courtage immobilier, tout comme celui des courtiers qui travaillent pour une bannière. D’autres associations m’offrent également les outils nécessaires à ma pratique, dont l’Association professionnelle des courtiers immobiliers du Québec (APCIQ) et le Réseau des courtiers immobiliers indépendant du Québec (RCIIQ).
Indépendante et fière de l’être
Être courtière immobilière indépendante demande donc une plus grande charge de travail quant au volet administratif du métier. Et comme je l’expliquais précédemment, « Ma profession, je la pratique dans le respect de mes clients et collègues, avec toute l’écoute, l’intégrité, la compétence et le professionnalisme qu’exige une transaction aussi importante ». Vous pouvez donc compter sur moi, votre courtière immobilière indépendante !
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