Vendre sa propriété par soi-même : 3 éléments qui caractérisent mon approche

Le débat fait toujours rage : vaut-il mieux vendre sa maison par soi-même ou s’en remettre à l’expertise d’un courtier immobilier ? Voici l’approche gagnante que j’adopte lorsque je travaille avec un acheteur qui convoite une maison à vendre par son propriétaire, sans l’intermédiaire d’un courtier immobilier et que l’avis « courtier s’abstenir » est bien en vue…

 

J’ai toujours fait preuve d’ouverture avec les clients qui font le choix d’afficher leur maison à vendre par eux-mêmes, à Repentigny et ses environs. Oui, j’ai toujours respecté leur décision et solliciter ces clients en vue d'obtenir un contrat de courtage n'a jamais fait partie de ma pratique professionnelle. Cette façon de faire ne me ressemble pas du tout et je considère qu’ils ont tout à fait le droit de vendre leur domicile par eux-mêmes ; j’agis donc en conséquence ! Tsé quand les bottines suivent les babines…

Toutefois, il m’arrive régulièrement de travailler avec des clients acheteurs à Repentigny dont le choix s’arrête sur une maison en vente par son propriétaire, sans l’intermédiaire d’un autre courtier. Comme expliqué précédemment, au lieu de travailler à contre-courant, je travaille de concert avec le propriétaire. Voici comment je procède.    

 

1- Mettre des gants blancs au premier contact

La première discussion avec le vendeur est d’une grande importance. Parfois, la simple mention du titre « courtier immobilier » peut entraîner la fin abrupte de l’appel. Pour éviter de me faire raccrocher au nez, je calme le jeu rapidement. J’explique que je ne suis pas là pour les solliciter, mais bien pour leur présenter des acheteurs sérieux pour leur demeure.

Je peux comprendre la méfiance de certains vendeurs. Que voulez-vous, ces clients se font solliciter, souvent avec acharnement, par des courtiers immobiliers avides de contrats de courtage !

2- Rassurer sur le coût des services

Je les rassure ensuite rapidement en leur expliquant que la commission (qui n’est pas prévue au prix de vente, contrairement aux propriétés affichées sur Centris vendues par l’intermédiaire d’un courtier) est payée par les clients acheteurs, dans le cadre d’un contrat de courtage-achat. Par conséquent, les acheteurs qui ont décidé de m’engager paient pour mes services.

Les vendeurs sont alors rassurés de savoir que les cartes sont mises sur table. Et qu’ils peuvent compter sur mon expertise sans avoir à débourser davantage pour ce faire. Malheureusement, certains « collègues » du milieu n’ont pas encore compris que la transparence, l’honnêteté et l’intégrité rapportent bien plus que la commission qu’ils tentent de faufiler dans un prix de vente…

Heureusement, nous sommes plusieurs courtiers immobiliers dans le milieu à prôner l’application des bonnes pratiques !

3- Déployer toutes mes énergies sur la transaction

Les vendeurs sont donc très accueillants à mon égard. Je ne suis pas une courtière immobilière qui tente de les solliciter comme des dizaines d’autres, mais plutôt celle qui leur présente des acheteurs sérieux pour conclure une transaction à la satisfaction de tous. Mon approche est basée sur l’ouverture et le respect. On ne se trompe jamais en agissant ainsi.

Dans cette optique, je me suis donné comme mission d’accompagner ces propriétaires vendeurs de Repentigny au même titre que mes clients acheteurs. L’objectif, c’est de mettre toutes nos énergies sur la transaction en cours. Et l’un des devoirs du courtier, c’est aussi d’informer et d’éduquer. Je remets donc, parfois, mon chapeau d’enseignante…

Des témoignages en renfort

« Merci, Marie-Claude, pour votre aide et vos conseils. J’avais sous-estimé tout ce que ça impliquait de vendre une maison. Une chance que vous étiez là. »

Il y a quelques années, à la suite de la conclusion d’une transaction à Repentigny, le vendeur avait annoncé à mes clients acheteurs qu’il voulait payer 50 % de ma commission, puisqu’il considérait avoir, lui aussi, profité de mes services.

« J’ai vendu plusieurs maisons dans ma vie. J’ai donc travaillé avec beaucoup d’agents d’immeuble. Chaque fois, j’ai été déçu. C’est pourquoi j’ai décidé cette fois-ci de vendre par moi-même. Mais c’était avant de te rencontrer… Marie-Claude, tu m’as fait changer la perception que j’avais sur ta profession », m’avait-il dit alors.

Vendre une propriété, c’est un métier : avant de prendre une décision sur le meilleur moyen à envisager pour vendre votre maison, appelez-moi. Et rappelez-vous : une transaction sans commission, ça n’a rien de magique… Êtes-vous prêt à en assumer les risques ?

SAVIEZ-VOUS QUE…

Dans une transaction effectuée sans l’intermédiaire d’un courtier immobilier

1. Les clients ne sont pas protégés par la loi sur le courtage immobilier ?
2. La facture juridique risque d’être plus salée ? Le dossier est souvent incomplet et le notaire doit le finaliser dans les règles de l’art pour procéder, en facturant ses services en conséquence.
3. Plusieurs prêteurs exigent une assurance-titre au coût d’environ 500 $ lorsqu’un courtier n’est pas impliqué ?

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